Le disque commence très fort par un accord rugissant qui ouvre la pièce « War Pigs » (qui se traduit par « Les cochons de guerre » ) qui est la chanson la plus longue de l’album. La distorsion est rageuse et féroce, annonçant parfaitement la tonalité de l’album. Cette première piste est d’une force peu commune, présentant de nombreuses ruptures rythmiques et des solos particulièrement vifs et inspirés de Tony Iommi. Le titre est une dénonciation féroce de la guerre du Viêt Nam. La seconde pièce s’intitule « Paranoid » est le single extrait de l’album et qui lui donne son nom. C’est une chanson concise et brute bâtie sur un riff très simple, mais d’une efficacité indéniable. Les paroles sont une plongée dans la tristesse et la solitude d’un homme. Elle est suivie par « Planet Caravan » qui est une étrange ballade au son étonnant. La guitare de Tony Iommi trace des arpèges distants et mélancoliques. La batterie de Bill Ward a un son beaucoup plus délicat que sur le reste du disque. Le plus marquant de cette pièce demeure la voix de Ozzy Osbourne, modifiée grâce à une cabine Leslie, lui donnant cet écho envoûtant et sa texture inhabituelle.
« Iron Man » est l’un des titres primordiaux de l’album. Il présente une introduction sinistre à souhait suivie d’un riff comptant parmi les plus puissants et les plus vifs de ce début de décennie. Les solos sont complexes et d’une grande rapidité. Les paroles évoquent le stress post-traumatique d’un soldat. « Iron Man » est suivie par « Electric Funeral » qui est construit sur plusieurs riffs sombres et distordus soutenus par des effets comme le wah-wah. Le titre est compact et agressif. Il ne présente pas de véritable solo. Ses paroles sont une critique contre la guerre nucléaire.
« Hand Of Doom » est un assez long morceau durant plus de sept minutes présentant des passages menaçants portés par la basse de Geezer Butler et des explosions métalliques menées par Tony Iommi et Bill Ward. Le texte traite du désespoir face à la toxicomanie. Il est suivi par « Rat Salad » qui est une pièce instrumentale. Elle se caractérise par son rythme galopant et ses nombreuses variations rythmiques et mélodiques. Enfin, le disque se termine par une chanson divisée en deux parties « Jack the Stripper/Fairies Wear Boots » présentant une introduction en arpèges et des parties rythmiques féroces et obstinées. Le titre parle des mésaventures d’un strip-teaser.
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