Dans cet album, Placebo montre au public sa capacité à prendre des risques en sortant un premier single intitulé Pure Morning, à contrepied du style du premier album. Ce titre, avec l’utilisation d’une boucle de batterie, marque la première tentative du groupe dans la musique électronique. Par la suite, le groupe sort des singles variés allant de la pop rock de You Don’t Care About Us, avec son intro évoquant The Cure dans Just Like Heaven, à la mélancolique et représentative chanson homonyme de l’album Without You I’m Nothing, en passant par la désormais célèbre Every You Every Me, qui a servi de bande son au film Sexe Intentions (1999). Après une longue plage de silence à la fin du dernier titre se trouve un morceau caché instrumental, Evil Dildo, sur lequel figurent des menaces téléphoniques laissées sur le répondeur de Brian Molko.
Cet album ouvre la période de glam rock que Stefan Olsdal et surtout Brian Molko vont insuffler au groupe, notamment à travers leur apparence sur scène à l’aide du maquillage et de tenues vestimentaires féminines. Lors d’une interview réalisée en 2001, Brian Molko a affirmé que, même s’il restait fier de cet album, il trouvait qu’il avait été « surproduit » et qu’il contenait « trop de chansons lentes pour un deuxième album » .
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